Le voilier, surnommé la flèche noire des océans, était de passage dans la capitale et malheureusement il est passé dans l’ombre.
Lors du weekend des 26 et 27 mai dernier, le skipper Alex Thomson (2e du Vendée Globe 2016-2017) et son monocoque effectuaient un ravitaillement dans la vielle capitale. Propulsé uniquement par le vent et muni d’hydrofoils, ce bateau est capable de voler au dessus de l’eau. Considéré comme l’un des voiliers les plus rapides de la planète (détient le record de la distance parcourue en 24 heures – 536,8 milles nautiques) et avancé sur le plan de l’innovation technologique, l’IMOCA 60 accostait à la Marina du Port de Québec pour y effectuer une escale. Il est triste de constater qu’aucun média, à l’exception de Voile en Ligne, n’ait offert un petit clin d’oeil à cette bête océanique, ne serait-ce que pour le plus grand plaisir des amateurs de voile.
Qu’est-ce que cela signifie ? Est-ce que la voile est devenu un sport devenu trop marginal et réservé à l’élite ? Malheureusement, peut-être qu’il en est ainsi dans cette région du Québec… Trop souvent, l’image de l’amateur de voile que l’on observe est celle du marin snob de ponton qui porte fièrement son petit polo et ses petits Boat Shoes Sperry Top Sider passant plus de temps à astiquer le pont et l’accastillage qu’à accumuler les miles nautiques le vent dans les voiles…
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-LeBackyard-